Les origines
• Au xve siècle, la Renaissance est marquée par l’humanisme qui met en valeur la dignité de l’homme et sa liberté.
• Au xviiie siècle, des philosophes (d’Alembert, Montesquieu, Rousseau, Voltaire, Diderot…) critiquent le pouvoir absolu du roi et défendent le principe de séparation des pouvoirs. Ils dénoncent les inégalités sociales, l’injustice et le manque de libertés.
• 14 juillet 1789, prise de la Bastille qui symbolise le pouvoir absolu du roi.
▶ Suppression des droits féodaux (privilèges de la noblesse et du clergé) le 4 août. L’homme n’est plus sujet du roi, il est citoyen de la nation et tous les citoyens ont les mêmes droits.
• Les députés de l’Assemblée constituante votent la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789).
Présentation
• C’est un ensemble de dix-sept articles qui énoncent les droits des citoyens (ce qu’ils ont le droit de faire) et leurs devoirs (ce qu’ils doivent respecter).
• Ces droits sont notamment : l’égalité de tous devant la loi, la liberté de travail, d’expression, de pensée, le droit à la propriété…
• C’est la loi qui garantit la liberté, la possibilité pour chacun et tout au long de sa vie de penser et d’agir comme il le souhaite. C’est en fonction de l’intérêt général que la loi autorise ou interdit.
• Les esclaves dans l’Antiquité n’avaient pas de liberté, ni les serfs au Moyen Âge.
• Les libertés républicaines :
— libertés individuelles, droits civils (qui tiennent à la personne) ;
— libertés politiques, droits civiques (qui se rapportent au citoyen) ;
— libertés collectives (réunion, manifestation, association...).